Mon plus grand secret : 2e partie

Aujourd'hui 12 Août.
Dans trois jours cela fera un mois que je suis inscrite sur ce forum et j'y mettrai pour cette occasion un deuxième extrait de mon histoire le 15 prochain.
Alors pour ceux que ça interresse soyez au rendez-vous, plus que trois jours...

En voila une super bonne idée!!!!
je suis sure que tout le monde sera la, à t'attendre de pied ferme!!!

Et bien voilà nous sommes le 13. Plus que deux jours à attendre !!!

Voici déjà le résumé, pour demain promis j'y mettrai un autre extrait:
Alors voilà:


Miranda Ross, une jeune femme de 24 ans vivant à Chicago à comme tout le monde des amis, des souhaits et des espoirs. Elle a donc une existence des plus banales jusqu'au jour où cette banalité effectue un virage impressionnant. Un incident de son passé qu'elle était parvenue jusque là à surmonter ressurgit et vient pertuber sa vie paisible. La sienne et celle de ses amis.

ca m'énerve ca m'énerve. Je veux savoir l'histoire moi!!!!

on a vraiment hâte de savoir... Tu en dis trop et pas assez à la fois...

voila.
Ce résumé, c'est ce genre que je prends quand je vais à la bibliothèque. Et je dévore le livre a peine rentrée. Ce que tu fais la, c'est INHUMAIN!!!!

Je suis bien d'accord, ne pourrais tu pas nous donner un indice ?

Mais j'aime bien être inhumaine missa. Et puis pour l'indice mombo je crois que... non.
Et mais attendez vous êtes en droit de le redemander cet extrait. Ben oui on est le 15 depuis 11 minutes maintenant.

justement!!!! donc on peut avoir l'extrait!!!

oui oui oui, nous voulons l'extrait... vilaine Aurore, tu nous laisse mariner...!

Et bien voilà le temps que je le cherche et je le mets. En plus je n'ai pas fais exprès de le metrre en tant que 500e message (enfin un peu quand même).

L'extrait:

Leur repas avalé une demi-heure plus tard, elles sortirent dehors et s’assirent sur un banc à l’ombre d’un châtaigner. La neige avait cessée de tomber et les rayons du soleil parvenaient à percer les nuages par moments et à atteindre le sol pour le réchauffer. « Une bonne partie de la neige aura sans doute fondue demain, » pensa Miranda.
Kate sortit son paquet de cigarettes et son briquet. Miranda, elle, ne fumait pas. Mais combien de fois avait-elle répété à son amie d’arrêter de fumer. A force de l’entendre répéter ceci des centaines de fois Kate avait fini par lui obéir mais seulement dix jours après elle avait recommencée.

- Tu n’as pas l’air très bien aujourd’hui, je me trompe ? Ca n’a pas quelque chose à voir avec Brian au moins ?
- Ca n’a rien à voir avec lui. Je t’assure que je vais bien. J’ai simplement eu un petit malaise ce matin.
- Tu travailles peut-être trop ?
- Non. Mais je suis assez préoccupé en ce moment. Ma mère est malade et ma sœur va accoucher de tripler dans quelques temps. Ce doit être cela.
- Tu stress à leur place, plaisanta Kate, c’est sympa. Pour en revenir à ton malaise tu ne manges peut-être pas assez ?
-Tu rigoles ? Je ne manque aucun repas et je peux t’assurer que je mange à ma faim.
- Ah, voilà la réponse ! Je trouvais aussi que tu avais grossi, plaisanta Kate.
Elle le regretta aussitôt quand elle sentit du froid tomber sur elle. Elle sauta aussitôt sur ses pieds et s’écarta du banc. Le poids de la neige avait été trop lourd pour une branche à mi-hauteur et celle-ci s’en était vivement débarrassée juste au-dessus de la place de Kate. Celle-ci se secoua et en relevant la tête aperçut Miranda. Elle aussi s’était écartée, elle était pliée en deux et riait à gorge déployée. Une fois le rire passé et après que Miranda eut récupérée de sa crise de rire inattendue, elle s’écria :
- Tu as été punie Kate. Apparemment cet arbre n’est pas du tout de ton avis.
- Eh bien tu peux lui dire qu’il ne connaît rien de la plaisanterie ! répliqua t-elle lorsqu’elle eut reprit sa respiration car elle aussi avait ri après l’instant de surprise.
- Fais gaffe, il va t’entendre !
- Je m’en fiche. Cette fois je suis prête.
Puis redevenant sérieuse :
- Si tu veux je te dépose chez toi ce soir.
- C’est vraiment gentil à toi, mais ça n’est pas la peine. Je termine une heure avant toi aujourd’hui.
- D’accord. Excuse-moi, ajouta t-elle en regardant sa montre, je dois y aller, il est une heure. A plus tard !
- Salut.
Miranda resta assise un long moment sur ce banc. Kate avait eu un point sur deux lorsqu’elle lui avait dit qu’elle n’avait pas l’air dans son état normal. C’était vrai mais ce n’était pas à cause de Brian. Mais de son malaise. Elle l’avait fait deux fois dans la matinée et elle avait peur si elle se levait de le refaire. Elle ne voulait pas se lever.
Ca lui avait déjà prit… mais cela remontait à si longtemps… Elle n’était encore qu’une enfant…
Non…Elle n’avait pas envie d’y repenser… Elle ne devait pas… Non…ça avait été trop horrible… Elle ne devait pas y penser…
Elle entendit alors des pas qui se rapprochaient d’elle. Elle sortit de ses pensées et releva la tête. Brian venait vers elle et s’assit à l’endroit même que Kate venait de quitter.
- Bonjour, fit celui-ci aimablement, tu avais l’air préoccupée juste avant que j’arrive, je te dérange ?
Miranda ignora la question et en posa une autre.
- Que veux-tu me dire ?
- Heu… Je voulais…simplement m’excuser pour l’autre soir.
- T’excuser ? Mais de quoi ?
- Tu sais… pour samedi…
- Oh ça, ne t’en fais pas. C’est déjà tout oublié.
Brian n’en revenait pas.
- C’est… C’est vrai ?
- Bien sûr. J’avais bien compris que tu avais un peu trop bu.
Elle tenta un sourire tout en essayant elle-même de se convaincre de ces paroles. Sans ajouter un mot elle se leva et retourna travailler.
Après son départ Brian resta immobile un moment à la regarder s’éloigner et reprit lui aussi le chemin du bureau.
Lentement, les mains dans les poches, les yeux dans le vide. Seuls ses yeux trahissaient un sentiment de tristesse. C’était un mensonge. Il n’avait jamais été aussi lucide de sa vie qu’hier soir.

Le soir à dix-huit heures, Mark rangea ses affaires, éteignit son ordinateur et s’apprêta à partir. C’est à ce moment-là que Miranda se décida à passer à l’action.
- Puis-je te demander quelque chose ? demanda t-elle de sa voix timide qu’elle prend d’habitude pour implorer quelqu’un.
- Ca dépend. Qu’est-ce que c’est ?
Elle hésita une seconde puis…
- Heu… Pourrais-tu me raccompagner chez moi ?
- C’est encore ton malaise ? devina Mark.
- Non, non, ce n’est pas cela. Je ne l’ai pas refais depuis ce matin. Mais j’ai peur d’en avoir un autre dans le bus ou dans la rue.
- Tu sais, tu devrais aller voir le médecin.
- Oh non, non, ça ira. C’était juste passager. Alors, tu peux ? A moins que ça ne te fasse un trop grand détour…
- Non, non, je vais te déposer, répondit-il précipitamment tout en sachant qu’il ignorait où elle pouvait bien habiter.
« Ca ne doit pas être loin puisque je la vois quelquefois venir jusque ici à pied ».

En entrant dans sa voiture, elle lui indiqua le chemin de son immeuble. Le trajet ne dura pas plus de dix minutes et pendant la route personne ne parla. Miranda n’osa enfin briser le silence qu’à l’arrivée. Malgré sa timidité, le tremblement nerveux de ses mains et le battement de son cœur qui battait à tous rompre elle lui demanda :
- Veux-tu monter boire un café ?
Celui-ci hésita un court instant.
- Bon d’accord… Personne ne m’attend chez moi de toute façon.

Ils entrèrent dans le hall de l’immeuble et Miranda appuya sur le bouton de l’ascenseur indiquant le troisième étage.
Avec un bruit de sonnette l’ascenseur termina son ascension jusqu’au troisième et arrivés dans son appartement elle fit asseoir le jeune homme dans le sofa pendant qu’elle préparait le café.
- C’est un peu petit mais c’est chez moi, lui cria t-elle de la cuisine.
- C’est largement suffisant quand on est seul. Si tu voyais chez moi, c’est au moins cinq fois plus grand qu’ici.
- Pourquoi as-tu acheté une si grande maison ?
- Je ne l’ai pas acheté. Quand mes parents sont partis en Arizona ils m’ont laissés la maison. Mais elle vraiment beaucoup trop grande pour moi tout seul. Avant nous étions sept à y habiter alors ça allait, mais maintenant…

Miranda s’apprêtait à verser le café qu’elle venait de préparer dans deux tasses en porcelaines identiques quand soudain cette horrible migraine lui revint. La voix, les paroles de son coéquipier lui semblèrent lointaines, elle n’entendait plus qu’un léger grésillement mais n’en saisissait plus le moindre sens. Elle ne sentait plus que ce mal de tête affreux… Elle porta ses deux mains au front et la cafetière qu’elle tenait encore dix secondes
auparavant fit une longue chute pour atterrir sur le carrelage blanc tout propre. Le verre se brisa et le café se répandit.
Le fracas qui s’en était résulté avait tout de suite avertit Mark que quelque chose venait de se produire.
- Miranda ? Ca ne va pas ?
Il sauta sur ses pieds et se précipitant dans la cuisine vit le spectacle suivant s’offrir à ses yeux. La cafetière au sol en mille morceaux, le café maintenant foutu répandu à sa surface et surtout Miranda se maintenant au bord de l’évier, le front dans les mains. Il comprit immédiatement ce qu’elle avait eu.
Il se précipita à elle et la retint par les épaules pour ne pas qu’elle tombe.
Les jambes tremblantes, elle releva la tête, vit Mark et se força à sourire.
- Ce n’était rien. La cafetière m’a simplement échappé des mains.
- Comment ça rien ? s’écria suffoqué Mark, pour la troisième fois consécutive en une journée tu as fais un malaise et tu maintiens toujours que ce n’est rien !
- Non, ce n’est pas la peine de s’inquiéter.
- Pas la peine… Bien sûr que si au contraire.
- Ce n’est rien je te dis, insista t-elle en prenant une éponge dans l’évier dans l’intention d’essuyer le café au sol. Mais Mark la lui prit des mains et l’essuya lui-même.
- Non, je vais le faire, tu dois te reposer. J’amène le café à ta place. En attendant va dans le salon et ne bouge pas.
Miranda ne savait pas quoi dire. Elle allait protester lorsque Mark la poussa lui-même hors de la cuisine et la conduisit sur le sofa.
- Je suis désolée pour le café mais je n’en ai plus, s’excusa t-elle, si tu aimes le thé il m’en reste…
- Ca ira ? ne t’inquiète pas. Je vais le chercher. Et reste là ! ajouta t-il en la voyant se lever.
Miranda se laissa retomber dans le canapé moelleux. Elle posa la tête sur le dossier et ferma les yeux.
Que lui arrivait-il ? Pour la troisième fois consécutive elle avait eu un malaise et malgré ce qu’elle affirmait à Mark elle en éprouvait plus que de l’inquiétude. De la tension, de la peur… Les deux premiers avaient été de simples maux de têtes, rien de bien grave. Mais celui-ci, elle s’était vraiment sentit mal. Elle avait éprouvé une douleur telle qu’elle aurait voulu mourir pour qu’enfin elle cesse, pour qu’enfin elle soit délivrée de tout ça. Elle avait vu tout tourner autour d’elle, les couleurs, les meubles, tout était déformés, elle avait tentée de se rattraper à l’évier en sentant ses jambes trembler violemment sous elle et avait lâché la cafetière. Et c’était ce bruit qui avait fait accourir Mark du salon. La prochaine fois, perdrait-elle complètement conscience et tomberait-elle dans un coma sans fond, au-delà de la vie mais pas tout à fait dans la mort.

eh bé!!! Mais je veux savoir pourquoi elle a des malaises.Elle est extra lucide, et elle va voir un meurtre à l'avance?

non pas à l'avance. Ce qui lui est arrivé appartient bien au passé.

elle a été traumatisée par un évènement survenu dans son enfance?

Tout ce que je dis c'est que tu approches.

aha....
la perte de sa famille, un kidnapping?

Ton extrait est vraiment bien, mais on avance à petit pas, c'est terrible.................
Je penserai pour un rame familialle..genre elle assiste au meurtre d'un parent (vraiment terrible) ou azlors un drame personnel, enlèvement, viol ???
J'attends la suite !!!!!!

pas de kidnapping ou de meurtre. un drame familial oui. La perte de sa famille non plus puisqu'elle a encore sa mère et sa soeur mais où làlà ... ce que ça approche... à grands pas vers la vérité comme Miranda l'a trouvé elle-même. Pour l'idée du viol c'était l'idée de départ mais elle s'est modifiée au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire.

un rapport incestueux ou le suicide d'un parent proche...

Au fait il fait combien de page ton bouquin ?

Je ne dirai pas que c'est un suicide mais plutôt un accident. Pour les pages, je l'ai tiré en feuille A4 donc il fait cent et quelques pages.

J'attendrai d'autres extraits avec imaptience et tiend nous au courant pour les éditeurs...

Comptez sur moi!!!

oui, moi aussi je veux tout savoir. L'accident, c'est elle qui a tué quelqu'un sans le faire exprés?

Non elle ne l'a pas vraiment tué... disons qu'elle a été spectatrice.